J'entame aujourd'hui une nouvelle rubrique "Journal Intime" qui sera le fil conducteur de mon blog les semaines et mois à venir. À travers elle je relaterai l'Expérience que je traverse actuellement. Un témoignage qui m'est cher ainsi qu'à l'Invisible. Un témoignage qui je l'espère vous portera autant qu'il me porte.
Je vous ai laissé il y a un mois, toussant mais debout, une dette karmique effacée. J'avais 39 ans.
Toussant ... une vilaine toux qui s'est transformée au fil des jours, me donnant de plus en plus de mal à respirer, jusqu'à ce dimanche de fin avril où il m'a été conseillé de me rendre aux Urgences pour suspicion de covid19. J'y suis arrivée détendue, toujours ce calme au fond de Moi, persuadée que mon heure n'était pas arrivée. Il faut dire que j'ai beaucoup travaillé sur mes Énergies depuis ma dernière opération. Je suis très vite prise en charge, assez rapidement tout devient impressionnant. Les soignants gantés, masqués, lunettes de protection sur le nez, qui s'agitent notamment après que la prise de température indique un chiffre supérieur à la normal. Une infirmière va me placer un cathéter et me faire une prise de sang, par chance ne craignant pas les aiguilles ce moment ne m'est pas difficile. Le test nasopharyngé annoncé comme douloureux se passe tout aussi bien. Arrive l'attente, ce moment où je suis seule face à moi-même dans cette salle froide, ce moment où mon cerveau tente de me faire douter. Et si ? Et si ce manque de tumulte intérieur était un mauvais présage ? Et si ? Et si ... ? Mon mari qui a les mêmes symptômes est dans la salle contigüe, j'entends la machine qui prends ses constantes, c'est anxiogène.
Le médecin est pressé, il passe une tête à travers l'entrebâillement de la porte. "Vous allez au scanner, un des taux nous fait penser à une embolie pulmonaire", je viens de recevoir une vague de plein fouet j'ai à peine le temps de lui demander si mon mari va bien. Il va me répondre que ses résultats sont bons et qu'il sort quant à lui avec une ordonnance et va disparaitre aussi rapidement qu'il est apparu. Embolie pulmonaire. Mon cerveau bouillonne. Pourquoi ? Pourquoi cette Expérience après ce que je viens tout juste de traverser. Pourquoi Moi ? Je vais mourir. Non. Je n'ai plus peur de mourir depuis ma dernière Expérience je le sais, je ne souhaite qu'une chose que mon cerveau se taise.
"Êtes-vous allergique à l'iode ?" ils seront au moins deux à me poser la question. À ma connaissance je ne le suis pas et la question me parait presque dérisoire au regard de ma possible embolie pulmonaire. Me voici en salle de radiologie avec une jeune femme adorable et rassurante. J'ai froid, mon corps tremble. Elle réapparait souriante et heureuse de m'annoncer qu'aucun signe d'embolie pulmonaire n'est visible. Mon bonheur va être de courte durée. En effet, son sourire s'efface très vite, ses yeux sont rivés sur mon bras. Une immense plaque rouge vif sur le haut de ce dernier est en train de s'étendre au reste de mon corps. Le produit de contraste, l'iode, l'allergie. J'ai chaud, très chaud. Elle sort des seringues et se précipite sur le téléphone qui se trouve derrière une vitre qui me sépare d'elle. Sa diction est rapide, ses yeux inquiets. Je vais mourir. Je n'ai pas d'embolie pulmonaire mais je vais mourir. Ce fichu cerveau. Le médecin arrive rapidement, défibrillateur sur le dos, accompagné d'un infirmier. Je vais mourir. Ma tête tourne, tout devient flou. Il dicte les doses, elle injecte. Je reviens. Je suis ramenée dans une salle des Urgences, mon corps prit de spasmes en raison d'un des produits injecté. Pourquoi ? L'infirmier est rassurant, je vais entre deux secousses lui demander s'il peut rester avec moi. C'est ridicule. Dans la seconde je m'excuse pour ma demande incongrue. Je suis aux Urgences, les soignants sont débordés, je me dois de gérer ce trop plein d'émotions qui me submerge. Ma tension est bonne, mon Coeur s'apaise. Je vais pouvoir sortir après quelques heures d'observations, je n'ai pas d'embolie pulmonaire le médecin me l'a confirmé. Le calme revient.
Il franchit la porte l'air très ennuyé. Je le reconnais, il vient de me sauver la Vie. "Vos poumons ont des lésions qui ne nous inquiètent pas et a priori discordantes avec un Covid19 mais votre foie...", il marque un temps d'arrêt. "Il y a une grosseur", deuxième temps d'arrêt. "Une grosseur compatible avec ce que l'on appelle un kyste hydatique, celui-ci est causé par un parasite, avez-vous vécu en Afrique ?". J'ai effectivement vécu en Afrique, au Maghreb, au Maroc et en Tunisie à l'adolescence. Je vais le lui confirmer. Il a l'air grave. "Nous allons vous hospitaliser, nous avons besoin de vous faire passer une IRM demain". Il est vrai qu'il y a quinze ans à l'issue d'une radio le médecin m'avait dit qu'il y avait une trace de calcification sur mon foie probablement causé par un parasite alors inactif. Il m'avait conseillé de consulter un hépatologue, j'avais 25 ans, je ne l'avais pas fait. Depuis mon foie avait été scruté de près et nettoyé notamment lors de ma première grossesse extra-utérine. La chirurgienne qui m'a opérée il y a deux mois m'a certifié que mon foie était parfait. À cette annonce le médecin va prendre l'air circonspect et me dire qu'elle aurait à minima dû remarquer qu'il était plus "gros que la moyenne". La vague de l'embolie pulmonaire n'est rien face à celle qui vient de s'abattre sur moi à cet instant. Pourquoi ? Ce nettoyage de Karma signifierait-il que tout peut maintenant se finir pour moi ? Pourquoi ?
Je suis transférée dans une chambre pour la nuit dans un espace attenant aux Urgences. J'ai le temps de voir ce monsieur âgé sous oxygène dans la chambre attenante à la mienne. Me voici là seule au milieu de la nuit dans ma chambre d'hôpital, perfusée et branchée à cet appareil qui prend mes constantes régulièrement. Sur le chemin du retour mon mari, seul en voiture, va demander pourquoi, pourquoi moi, pourquoi encore et recevoir une réponse "elle au moins elle affronte ses peurs". Je ne sais alors rien de cette réponse.
Je me dis qu'il faut dormir, dans les couloirs j'entends rire, j'entends cette dame se plaindre, vouloir se lever alors qu'elle a une sonde et que cela ne lui est pas permis. C'est dur. Ma Vie vient de prendre un tournant inattendu et je ressens la détresse des Énergies qui m'entourent vivantes et disparues. La lumière de ma salle de bain s'allume seule. Et au milieu de ce tumulte mon Coeur est calme, la situation est irrationnelle.
Une infirmière rentre dans ma chambre, elle est là pour éteindre ma lumière, je refuse. Elle marque un mouvement étonné. Je suis épuisée, je n'ai pas le courage de trouver une quelconque excuse. Je vais lui dire la Vérité, la Lumière de ma Salle de bain s'allume seule et je ne souhaite pas me retrouver dans le noir avec les "amis" qui s'y trouvent. Elle va esquisser un sourire l'air entendu et me dire que si c'était à elle que cela arrivait elle penserait à exactement la même chose que ce à quoi je pensais et va repartir aussitôt. Ils sont là, ils m'attendent, je le sais, je n'ai pas le courage, je me suis placée dans une bulle de protection psychique. Je m'endors.
Je suis réveillée à 5h du matin par des cris de liesse, une voix féminine s'esclaffe au son de "bravo Toto", il y a des rires, de nombreux rires. Les soignants fêtent visiblement la réussite d'un de leur collègue. La joie. Qu'y-a-t-il de plus beau que la Joie si ce n'est l'Amour toutefois il est 5h du matin ... des personnes sont en souffrance dans chacune de ces chambres entourant l'espace des soignants ces rires me paraissent incongrus, presque déplacés, insolents. Ai-je raison ? Je ne sais pas mais c'est l'émotion qui me submerge à ce moment là. Je ne me rendormirai pas. Je ne tousse plus.
Elle a commencé à hurler autour de 8h du matin. Elle demande un soignant depuis rentré chez lui, elle sanglote, se plaint, soupire fort, très fort. Les soignantes crient, lui demandent de cesser. Elles sont visiblement à bout et moi aussi. Ce sont ensuite des hurlement qui sortent de la chambre du vieux monsieur vu la veille au soir. Il s'est oublié, l'infirmière est acerbe, mon Coeur se brise. Et ces Présences qui m'attendent. C'est cauchemardesque.
10h00 on vient me chercher pour mon IRM après avoir pris soin de m'injecter des anti-histaminiques. En effet, les allergies au produit de contraste de l'IRM sont très rares mais au regard de ce qui s'est passé la veille la prudence est de mise.
L'IRM ne va pas être une partie de plaisir, j'ai en effet une petite tendance à la claustrophobie et surtout ma gorge me gratte. Les 20 minutes dans cette machine cylindrique vont me paraître bien longues. C'est très rare ... je suis allergique au produit de contraste de l'IRM. Une deuxième injection d'anti-histaminiques sera nécessaire.
Me voici à nouveau dans ma chambre, soulagée que cet examen que je redoutais soit passé. Je vais déjeuner et m'assoupir. À mon réveil, elle hurle toujours, elle n'a jamais cessé depuis 8h du matin. Il va lui être injecté un calmant, elle va alors se mettre à râler, le son de sa Voix est devenu rauque. Les sons qui s'échappent de sa bouche sont dignes de ceux du film l'exorciste ça me glace le sang. L'état du monsieur qui a été malmené se dégrade, ses enfants sont appelés à son chevet. Les Esprits sont toujours là. Mes résultats n'arrivent pas, régulièrement un soignant passe devant ma porte et son regard me fixe à travers le hublot de cette dernière.
Il va passer, une fois, deux fois, trois fois ... à chaque passage ma poitrine m'oppresse un peu plus, je ne suis plus en 2020. Je suis sur un lit spartiate, recroquevillée sur un drap blanc, les cheveux hirsutes, saine d'esprit mais internée. À nouveau mon Karma vient de se nettoyer. Quand je reviens dans la chambre qui est la mienne je veux fuir, fuir cet endroit dans lequel j'ai la sensation d'être retenue. Fuir, ces soignants qui viennent de passer devant ma porte en annonçant à voix claire et poussée "le vieux monsieur il va s'endormir à jamais". Fuir les "Papa, papa" angoissés de ce monsieur, puis de sa soeur, dont le papa est en train de nous quitter. Pourquoi ? "parce que des endroits comme ceux-ci ont besoin de personne telle que toi". Je sais exactement ce que je dois faire si je veux partir de cet endroit qui se fait de plus en plus pesant. À contre Coeur, je vais me concentrer et faire passer des dizaines d'Âmes dans la Lumière.
Moins de 30 minutes se sont écoulées, le médecin va rentrer dans ma chambre. Le kyste hydatique est confirmé seul un traitement médicamenteux sera nécessaire afin de le faire réduire, je dois prendre rendez-vous après le confinement avec un hépatologue dont on me donne le nom. Je suis remerciée. Je peux sortir. Le soir même, je vais recevoir un appel, ni mon mari ni moi-même ne sommes positifs au Covid19, quant à notre toux elle est d'ordre allergique en effet depuis mes injections d'anti-histaminiques cette dernière avait disparu. Mon allergie était finalement un "mal pour un bien" va me dire le médecin.
Mon retour à la maison est particulier, si mon Coeur déborde de Joie de retrouver les miens quelque chose en Moi est brisé. Est-ce dû à ce que j'ai vécu ? C'était difficile mais je ne ressens ni colère ni injustice c'est autre chose, ce sont ces gens en souffrance, ces Esprits en demande. Je suis brisée Énergétiquement. Il va me falloir plusieurs jours pour m'en remettre, je suis triste, tellement triste.
J'ai reçu un appel de l'hôpital le lendemain matin suivant mon retour, la personne n'avait pas laissée de message. Je me suis dit que cela devait être en rapport avec les résultats du Covid19 et qu'elle s'était certainement rendue compte qu'ils nous avaient déjà été communiqués. Je ne me suis pas inquiétée. Plusieurs jours ont passé, l'hôpital a rappelé. La voix à l'autre bout de la ligne est calme. Il s'agit du chef de Service de Chirurgie Viscérale, je suis au ralentie en raison de mon traitement anti-histaminique qui me fatigue énormément, il me demande si j'ai besoin d'aide pour être dirigée vers un spécialiste. J'acquiesce, un peu perdue. Il me dit qu'il aimerait bien me voir rapidement afin de discuter avec moi. Nous raccrochons. Il a beau être absolument sympathique cet appel me laisse un goût particulier. Pourquoi vient-il de m'appeler ? Pourquoi aussi rapidement ? Ne devais-je pas revenir vers un spécialiste après le déconfinement ? La perspective de ce rendez-vous ne m'enchante pas mais je vais prendre immédiatement rendez-vous avec lui pour le jeudi de la semaine qui suit.
Mercredi soir, je suis apaisée. Un traitement va m'être donné. Au regard de mes allergies récentes cela n'est pas forcément pour me plaire mais je n'ai pas le choix ça va aller.
Jeudi. Je l'attends seule dans cette salle froide. Il vient d'annoncer à la dame, accompagnée de son mari, qui me précède qu'elle a un cancer du côlon. Les portes sont fines ... je suis sereine.
Je ne suis pas encore assise qu'il me dit en me regardant droit dans les yeux "vous avez compris que ce que vous avez n'est pas sympa du tout". Je suis destabilisée. Non, je ne l'ai pas compris. C'est à l'opposé du discours qui m'a été tenu jusqu'à présent. Je m'assieds, ma gorge se serre. Il sort un papier et se saisi de son crayon, m'explique tout en dessinant ses dires que j'ai un kyste hydatique de 10 cm de diamètre sur le foie, qu'il est très mal placé, il dévie une veine principale de ce dernier et surtout la veine cave qui est reliée au coeur. Le laisser peut m'être mortel s'il se rompt, que s'il continue à s'expanser il faudrait enlever trop de foie que je ne survivrai pas à ce qui causerait une insuffisance hépatique. Il faudrait opérer mais l'opération est très à risque je peux aussi mourir. Ses paroles glissent. L'hémorragie est à craindre, il faudrait deux chirurgiens spécialisés en transplantation, m'ôter une partie du foie. Il est ennuyé, très ennuyé. Ajouter que si j'avais eu plus de 70 ans il aurait tenté l'opération sans hésiter "mais à 39 ans ...". Que si c'était pour lui il ne saurait quoi faire. Que le mieux est de faire une IRM à la rentrée pour observer l'évolution du kyste. Nous sommes dans une impasse. Ce n'est plus une vague qui vient de m'atteindre mais un tsunami. J'ai 40 ans dans 2 jours.
Je sors sonnée. Ma Vie vient de basculer. Aucune larme ne va couler. Tout est calme. Je dois annoncer ça à mon mari qui m'attend dans la voiture et qui pensait me retrouver avec une ordonnance médicamenteuse. Je dois l'annoncer à mon fils. Comment annonce-t-on à la veille de ses 40 ans à son mari et son fils de 17 ans que vous risquez de mourir, que les perspectives futures ne sont pas très bonnes, que le seul traitement possible est possiblement celui qui peut aussi signer la fin de tout. On serre les dents, on utilise les mots les plus simples possibles et on se lance. À la veille de mon anniversaire, je dois leur demander de ne jamais se quitter si je disparais, leur dire que je serai là de toutes façons.
Tant de questionnements fusent dans votre tête quand on vous parle de votre possible mort. Tant d'émotions. J'ai des questionnements financiers, j'ai des questionnement dérisoires comme me demander si le ménage sera fait aussi bien que quand c'est moi, je me dis que ça sera probablement difficile mais que mon mari va survivre mais mon fils ... j'ai vu ce que perdre sa maman jeune chez certaines personnes peut laisser comme douleur. Je ne veux pas lui faire ça pourtant je dois le préparer. Je me demande ce qu'ont dit toutes ces mamans qui savaient qu'elles allaient partir, que doit-on faire, que doit-on laisser ? J'essaie de reprendre espoir. Au Maroc ils ponctionnent les kystes hydatiques peut-être est-ce une option. Mes parents ont gardé un lien d'amitié avec un médecin reconnu je vais le contacter, éviter cette opération, tout ira bien.
Samedi 2 mai. 40 ans. Je me suis reprise je digère l'annonce. Moi qui me faisais une Joie de ces 40 ans. Mes parents ont contacté leur ami par mail, il a rapidement répondu. Je veux que ce week-end soit beau, calme. Je l'appellerai lundi, maman va insister. Je me plie à son désir et appelle. Même annonce, même sanction, son diagnostique est similaire à celui de mon chirurgien français, il m'oriente vers l'hôpital Paul Brousse dont un des départements est spécialisé en transplantation hépatique. C'est trop. 40 ans. J'ai 40 ans. Mon anniversaire tourne à l'horreur. Pour la première fois les larmes vont presque couler. Presque. Au fond de Moi tout est calme, toujours.
Je vais poster sur Instagram les magnifiques macarons en forme de licornes que j'ai reçu afin de fêter mon anniversaire. Tous les profils que je regarde d'ordinaire prennent un aspect différent. Je vais envier ces gens heureux, ces gens qui ne vont pas mourir à court terme, ces gens qui peuvent avoir des projets. Je vais me dire que je suis injuste que je ne sais pas ce qu'ils ont traversé, qu'ils disparaitront peut-être avant moi, que je ne dois pas, je culpabilise. Quand je vais entendre qu' "il ne faut pas jalouser", quelle leçon d'Humilité. Cette phrase va marquer un tournant dans mon état d'Esprit.
Mes préoccupations vont changer. Je vais reprendre le dessus et rapidement les questions qui s'imposent à moi sont celles-ci : tu risques de mourir, ok, mais que laisses-tu derrière toi ? Qu'as-tu réalisé de Grand, de Beau ? Et surtout : laisses-tu suffisamment d'Amour avec ton Passage sur Terre ? La réponse est sans appel : NON. Je sais que je suis capable de plus, que j'ai bien souvent refusé ma Mission Terrestre en faisant ma forte tête, que je n'aurais pas dû, que je peux faire plus, que je suis ici pour insuffler de l'Amour. Je pense à mon enterrement et me dis qu'il y aurait cette ironie de la présence de personnes qui ne s'apprécient pas mais que moi j'ai toutes Aimé. Je peux faire plus, je peux laisser plus.
Le soir de mes 40 ans, assise dans ma baignoire, l'eau chaude dégoulinant sur mon corps, le front sur le genou de ma jambe droite relevée je vais sentir le Christ et lui offrir ma Vie. Je vais demander à le Servir, à Servir son Amour, prononcer ces mots qui sortent instinctivement de ma bouche "Jésus, je demande à être votre servante". J'ai déjà eu des échanges avec Jésus notamment dans cette Église de Neuilly dans laquelle quatre ans auparavent il m'avait annoncé qu'il viendrait "lui-même me chercher mon heure venue parce que je ne l'avais jamais renié" cependant j'ai ce soir là l'impression de le rencontrer pour la première fois.
Ma Vie n'est plus la même. Je ne suis plus triste. Je ne me ferai pas opérer c'est une évidence. Je vais Avancer. Je vais Aimer et laisser ce que j'ai de meilleur en Moi. Dimanche soir, Jésus dont l'Énergie ne m'a pas quittée depuis la veille va venir au travers de mon mari accompagné de Marie et Jean mon beau-père. Je vais être encouragée et recevoir de l'Amour tellement d'Amour.
J'ai 40 ans , j'ai offert ma Vie à Jésus, je vais Aimer, je vais Vivre.
Ma Vie a changé.
Je vous Aime
♡
"je suis Prête à Vivre ce qui doit Être"
Merci à Karine et Victoria pour leurs Lumières lors de mon hospitalisation, à Mina pour ses mots, à Émilie, Sophie, Nathalie, Rodolphe, Marie-Mathilde, Hélène et tous ces gens qui me portent.