top of page

DE L'ACCEPTATION À LA RÉALISATION {JOURNAL INTIME #19}

Après de longues semaines sans ressentir le besoin d'écrire dans la rubrique "Journal Intime" je reprends, aujourd'hui, mon clavier pour partager avec vous la suite de mon histoire, le passage de l'acceptation à la réalisation. Journal Intime #19, en numérologie 19, 1+9 = 10 - 1+0 =1 l'Unité. L'univers a vraiment ce quelque chose de fascinant, en effet je ne me souvenais absolument pas en être restée au Journal Intime #18 et à l'époque j'avais encore moins idée que le prochain article traiterait de la réalisation.


Je vous ai laissé cet été en pleine acceptation de l'expérience globale que je traversais et de ce vers quoi j'étais guidée : la réalisation du soi, son incarnation. Je sais avec certitude, depuis, que je suis venue incarner le soi, que cette incarnation si je me réalise sera ma dernière sur terre. Je suis en paix avec cette perspective. Après des milliers d'années je céderai ma place avec grande joie et gratitude pour ce que j'ai vécu.


La mort de Wendy et son accompagnement ont représenté un passage important dans mon parcours. Quelques jours après sa crémation je me suis plongée dans le silence. J'ai coupé quasiment tous contacts extérieurs, je n'ai plus décroché au téléphone, j'ai eu besoin de temps pour moi, d'observer tout ce qui remontait, de me confronter à mes dernières ombres feutrées mais encore tenaces, de ne pas nier mes blessures. La réalité c'est que nous avons beau vouloir nous prouver le contraire nous sommes tous blessés, nous ne serions pas là le cas échéant.


Mi septembre j'ai repris mon activité en tant que médium, tout s'est enchaîné, j'ai multiplié les contacts défunts et les guidances à un rythme intense. Très vite j'ai ressenti un inconfort profond, l'aspect sacrificiel que je m'infligeais encore sous prétexte d'aider, d'aimer m'est devenu insupportable, mon foie s'est remis à me faire souffrir.


Un jour d'octobre il m'a été dit "telle médium dispose de quelque chose de plus par rapport à vous elle les voit, elle peut les décrire ils sont à côté d'elle" cette phrase a eu en moi l'effet d'une bombe. Je suis clairvoyante mais j'ai très mal vécu les fois où cela m'est arrivée, j'ai toujours concentrée mon attention sur la clairaudiance mais ce n'était pas le problème, la réalité c'est que je n'ai jamais apprécié les contacts défunts cette évidence m'a sautée au visage. Je l'ai fait pour ne pas décevoir les vivants et les âmes de l'astral qui venaient à moi j'ai toujours vécu cela comme une mission, un non choix. Cela a été radical, il me fallait cet électrochoc, j'ai envoyé un message à toutes les personnes me consultant pour leur signifier que j'arrêtais mon activité.


Je ferai une vidéo sur instagram, sur mon igtv, sur les choix et le libre arbitre mais je vais quand même m'exprimer ici rapidement sur le sujet. J'ai réalisé ce qu'était l'effet miroir, à quel point ce que nous pensions être des choix n'en sont pas. À quel point chacune de nos relations sont basées sur nos blessures et non des relations d'âmes sincères (par parenthèse c'est ce que révèle la relation de flamme jumelle), la relation d'âme ne connait pas de condition, à quel point nous nous enfermons dans des schémas toxiques sous prétexte de choix qui n'en sont pas. J'ai pris en pleine figure la réalité de ma vie, ce que j'avais crée aveugle à l'emprise de mes blessures. J'ai réalisé que ce que je pensais être des choix n'en étaient absolument pas. Si vous souffrez par exemple d'abandon, ce qui était en partie mon cas, vous faites tout pour que les gens vous aiment aussi vos actes et votre vie tourne autour de ce point précis. Vous vous sacrifiez. Vos supposés choix sont ceux de votre blessure pas de votre âme. Cette prise de conscience est vertigineuse.


Le 03.11 je me suis rendue a un rendez-vous d'une grande importance pour moi, pris fin août c'était la première date disponible ... l'univers ...

J'en suis ressortie sonnée. À nouveau, j'ai fait silence. Cette fois-ci le silence était accompagné énergétiquement. Il a été d'une profondeur sans commune mesure. Après le travail effectué précédemment, ce silence m'a amené au-delà de mes ombres, je n'en étais plus là. J'ai compris qu'il n'y avait plus rien à analyser, que je n'avais personne à sauver, à guérir. Mon égo s'est effacé les jours passants, je n'ai pas lutté. Un matin j'ai ressenti le vide en moi, plus de blessure, plus de projection, plus de jugement, plus rien, juste un vide infini, une page blanche champs de tous les possibles, de toutes les créations. Ce matin-là j'ai rencontré le soi, c'est mon âme qui se trouvait juste là en moi et en même temps face à moi. Ce matin pour la première fois j'ai rencontré l'amour et cet amour c'était moi. Ce matin là, l'amour a tout brûlé sur son passage, mes blessures ont disparu et par là même mes projections. Ce que je cherchais depuis si longtemps était en moi et non à l'extérieur. Ce matin là ce qui n'était que le masque de Lucie est mort.


Aujourd'hui, tout reste à faire je suis entrée dans la réalisation du soi. Ma vie va-t-elle changer ? Sans nul doute, elle a déjà commencé. Peut-on vivre de la même façon après la fusion avec le soi ?Non, ma vie étant basée sur mes blessures. Après l'apparition du soi le plus gros reste à faire, c'est l'heure des choix réels et en même temps il n'y a qu'à suivre le flux de l'univers c'est cela qui est fantastique.


Ce qui est, est. Je ne lutte plus sur ce que mon âme peut ressentir. C'est elle qui a le contrôle. À défaut, je ne projette plus.


Où je serai dans quelques années, je ne sais pas, ce n'est plus ce qui importe. L'univers sait ce qui est bon pour moi. Aussi il sait que ça sera probablement un endroit où il fait froid, où il neige, un endroit où la nature est reine parce qu'au fond de moi c'est toujours là où j'ai voulu être, c'est là où je me sens vivante. Ce choix là est en conscience. En attendant, j'écris un comte sur le voyage initiatique d'une étoile, je me remets à la peinture, à l'art que j'ai laissé après mon bac, je transmets par la méditation chacun est libre de prendre où non peu importe je n'ai personne à guérir, je n'ai pas à être aimée, je suis.


La personne que nous devons guérir c'est nous et croyez-le ou non c'est une des plus difficile mais aussi plus belle chose que nous puissions vivre.


Je vous aime et cet "aime" là, a, sachez-le, plus que jamais, un sens profond.





bottom of page