"L'engagement n'est pas un vain mot.
Les réalisations sont ciblées, les objectifs sont impulsés.
Choisis un chemin qui montre la voie.
En t'y consacrant, tu ne t'égareras pas."
L'Oracle de la sagesse des Sorcières
Ce matin Mina m'a envoyée un message, nous ne nous étions pas parlé depuis quinze jours, chacune prise par nos occupations respectives et un rythme soutenu en cette fin d'année.
Mina m'a écrit qu'elle était poussée à lire mes articles et que j'allais en écrire un nouveau.
Je n'avais absolument pas prévu d'en écrire un nouveau, je n'en avais pas la matière, plus que la matière je n'avais aucune explication supplémentaire à apporter ici, à m'apporter. D'ailleurs je m'en sentais assez dépourvue. J'étais en phase instrospective. Une phase d'introspection étrange, ces phases pendant lesquelles tu sais qu'une transformation se fait au plus profond de toi-même mais que tu ne saurais nommer. Ces phases où souvent tu résistes parce que justement tu ne sais pas. Ces phases où en fait tu te fais du mal parce que le changement EST. De fait en réalité tu ne résistes pas tu mentalises juste bêtement quelque chose d'immentalisable.
Un nouveau ... forcément il y en a toujours un nouveau ... cela fait désormais 6 ans qu'il y en a régulièrement un nouveau ...
Je suis chiante ... je suis chiante à toujours faussement résister ... et si je prenais juste l'information. En l'occurrence celle qui se retrouve comme une conne à écrire en ce moment même à très précisément 18h19 ... c'est moi ...
Un nouveau ...
C'est moi parce que l'explication est arrivée. En fin d'après-midi. Pouf comme ça sans prévenir, comme d'ordinaire. Ça ne prévient jamais. Ça ne prévient jamais et pourtant ça prévient tellement. Tout le temps. Encore faut-il ne pas faussement résister. Elle est arrivée et derrière a suivi le besoin irrépressible d'écrire. Pas le mien, celui impulsé par leurs énergies. Les fameux articles guidés, ceux qui doivent.
Mina.
Tu ne le sais pas, bien qu'au fond tu le saches tant, au bout de 30 ans, tu me connais, en lisant ton message j'ai fait la moue, celle de quand j'avais 12 ans, tu sais ... et voilà ... je m'auto fatigue parfois ... souvent ...
J'entends déjà ton rire dans le vocal que tu vas m'envoyer.
Bref, ces 15 derniers jours les énergies ont tourbillonné, c'était rapide, si rapide, environ tous les deux jours. Je les ai senti en profondeur se modifier, changer. C'était vif, si vif, si haut vibratoirement et a contrario pour mon corps si lourd et si lent. Je me suis sentie vidée, épuisée.
J'ai eu la sensation que mes énergies switchaient, ça m'a profondément perturbée, je me suis sentie si distanciée ça en a été émotionnellement culpabilisant.
Je suis chiante ...
Je suis chiante parce qu'au point où j'en suis arrivée je n'aurais pas dû culpabiliser j'aurais dû accueillir, me laisser traverser, ne pas chercher le pourquoi là où il n'y en a pas. Les pourquoi sont passés, j'ai déjà choisi, j'ai choisi de guérir, j'ai choisi ce nouveau chemin, mon chemin, j'ai fait mon choix et je l'ai arrêté. Il n'y a pas, plus, à lutter, plus à conscientiser, juste laisser-aller.
Il n'y avait pas à culpabiliser de quoi que ce soit, ce que je viens de vivre est un processus naturel, une remise en ordre de ce qui doit à l'intérieur de moi. En l'écrivant je vois des pièces en 3D qui tournent vite, très vite pour s'assembler, le puzzle change, ça va si vite. C'est vertigineux. En réalité il ne change pas, il s'assemble c'est bien le verbe, avant il était éparpillé.
Vertigineux.
Cette sensation m'a faite peur, n'ayons pas honte des mots. Le Tout et le Soi réalisés. Le nouveau chemin, celui qui implique d'accepter de lâcher le passé, j'ai eu un soubresaut. Cette sensation de vouloir encore un peu l'attraper alors que le processus enclenché me montrait que je l'avais déjà lâché.
Bref. J'ai eu la sensation d'un rejet de ma part alors que ce n'était qu'un retrait. La fameuse guidance de fin d'après-midi quand j'ai tout relâché.
"Ce n'est pas un rejet mais un retrait".
J'ai compris. Je n'ai rien fait d'incohérent ou de mauvais, oui parfois l'idée me traverse encore ..., je n'ai pas switché, j'étais en retrait parce qu'il le fallait. Parce qu'il est des changements et des actes intérieurs qui nous dépassent. Qu'il faut juste accepter, dans le silence, sans rien faire, en acceptant de ne rien faire (!), en se mettant en retrait.
Je me suis sentie profondément soulagée et me suis dit que j'étais chiante ... chiante avec moi-même. Que la partition était rapide, vertigineuse, remuante mais si belle c'est moi qui me la suis rendue plus compliquée. J'apprends encore, encore et encore, toujours, tout le temps. Je comprends vite, plus vite, tellement plus vite.
J'ai ensuite fait un tirage pro et à la fin de ce dernier j'ai demandé une carte pour moi.
Consécration ! Je n'aurais pas pu faire mieux si je l'avais souhaité.
J'ai ouvert le livret ce que je ne fais jamais et j'ai lu. Je fais quasiment tous mes tirages de manière intuitive.
"Consécration
L'engagement n'est pas un vain mot.
Les réalisations sont ciblées, les objectifs sont impulsés.
Choisis un chemin qui montre la voie.
En t'y consacrant, tu ne t'égareras pas.
Le temps est venu de rassembler tous les outils que tu as acquis au long de ton parcours, mais aussi ce que tu as appris et expérimenté, et les poser sur la table. Car tu disposes à présent des ingrédients essentiels qui te sont nécessaires pour faire advenir la magie que tu réclames. L'espace sacré qu'est l'Autel se présente à toi. Le temps est donc venu pour toi de reconnaître où se trouve vraiment ton allégeance. Écarte les éventuelles tendances à une indécision stupide, afin de dévoiler ton âme dans sa vérité et de te consacrer à ce qui coule dans tes veines et chante si fort dans ton coeur. "
La consécration. Le moment où il n'est plus besoin de mentaliser mais de réaliser au sens de créer.
La voix m'a alors chuchotée "Quel est ton désir ?" avant d'ajouter "Tu l'as déjà arrêté".
Il n'y avait rien à comprendre, rien à conscientiser, juste à laisser faire, laisser-aller, rester en retrait.
J'ai déjà choisi.
Je ne peux que ralentir, et encore (!), ce qui doit se manifester, pour moi et en moi, mon chemin.
Je suis chiante.
Mais au regard de l'article finalement pas tant que ça ...
Ça va vite, si vite et "ce n'est pas prêt de s'arrêter".